2019 Ce qui change...

Publié le 5 Janvier 2019

2019   Ce qui change...

SOCIETE 

 

2019 

Ce qui change...

 

  • Les heures supplémentaires de nouveau défiscalisées


A partir du 1er janvier, les heures supplémentaires seront exonérées de cotisations salariales et d'impôt sur le revenu. Bien plus que ce qui était initialement attendu, à savoir seulement une désocialisation (suppression des cotisations salariales) et seulement à partir du 1er octobre.

Pour un salarié rémunéré 1.500 euros net par mois et qui réalise la moyenne des heures supplémentaires, le gain net est estimé à 455 euros par an.

Les heures supplémentaires resteront soumises aux cotisations patronales pour limiter l'effet de substitution sur l'emploi.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • La prime exceptionnelle défiscalisée jusqu'à fin mars


Déjà appliquée en décembre, la prime exceptionnelle défiscalisée reste encore valable trois mois en ce début d'année 2019, jusqu'au 31 mars.

 

Ce dispositif décidé dans l'urgence pour répondre à la crise des « gilets jaunes » prévoit la défiscalisation complète (impôts, cotisations sociales, CSG-CRDS) d'une prime exceptionnelle versée par une entreprise, dans la limite d'un montant de 1.000 euros.

La mesure est réservée aux salariés qui gagnent moins de trois fois le SMIC. Il reste à voir si tout cela ne va pas perturber les négociations sala-riales qui s'ouvrent en ce moment au sein des entreprises, en incitant certaines à préférer cette prime à des hausses de rémunération.

 

 

  • La prime d'activité dopée pour les bas salaires


C'est un tour de force technocratique : sans coup de pouce au SMIC, en 2019, la plupart des smicards vont toucher 100 euros net supplémentaires chaque mois, et d'autres, qui gagnent un peu plus ou un peu moins, engrangeront quelques dizaines d'euros de bonus.

 

Un gain valable à condition que les revenus de leur conjoint restent faibles. Une partie de la hausse, soit 10 euros, ne profitera qu'aux salariés payés au SMIC, du fait de la revalorisation légale de ce minimum. Le reste proviendra de l'augmentation de la composante individuelle de la prime d'activité, ce complément de revenu ciblé sur les travailleurs pauvres ou modestes.

 

 

 

Au passage, plus d'un million de salariés, fonctionnaires ou indépendants qui n'avaient pas droit à la prime d'activité pourront la toucher dès janvier, à condition d'en faire la demande via le site de la Caisse d'allocations familiales.

 

 

  • Hausse des cotisations pour la retraite complémentaire

 

Tout à ses mesures en faveur du pouvoir d'achat, le gouvernement va devoir faire avec une hausse de prélèvements dont il n'est pas à l'origine.

 

De nouvelles mesures d'économie décidées en 2015 par le patronat et les syndicats vont en effet entrer en vigueur en janvier à l'Agirc-Arrco, et elles ne feront pas plaisir aux assurés.

 

Les deux régimes de retraite complémentaire des salariés du privé ont fusionné, avec à la clef une augmentation des cotisations.

 

Pour un non-cadre rémunéré 2.206 euros brut par mois en 2018, la cotisation de l'employeur va grimper de 6 euros par mois et celle du salarié de 2 euros par mois. Pour un cadre payé 4.749 euros brut par mois, la cotisation employeur va augmenter de 31 euros par mois et celle du salarié de 19 euros par mois.

 


 

Mais ce n'est pas la seule mesure qui devrait marquer les esprits, puisque va également entrer en vigueur la mise en place d'abattements temporaires de 10 % pendant trois ans sur la pension des assurés qui liquideraient leur retraite dès l'âge du taux plein.

 

A l'inverse, une surcote temporaire va être instaurée pour inciter les cotisants à partir deux ans après l'âge du taux plein.

 

Rédigé par SYNDICAT CGT LOGISTIQUE CARREFOUR SUPPLY CHAIN

Publié dans #Droit des salariés, #INFORMATIONS SITE DE CSC SAINT GILLES, #Info Nationale Syndicat CGT CSC

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